lunes, 2 de mayo de 2011

Jours fériés au Portugal

La Révolution des oeillets

Le 25 avril on a fêté la liberté. Vous savez pourquoi ?
Voilà un peu de notre histoire récente : Le Portugal a vécu un régime de dictature jusqu’au 25 avril 1974. Le peuple était très malheureux et pauvre. Ceux qui osaient faire opposition au gouvernement étaient arrêtés, torturés et parfois tués. Alors, un groupe de militaires mécontents de cette situation a préparé, en secret, une révolution contre le régime et ils ont pris d’assaut les principaux points stratégiques de la capitale portugaise, Lisbonne. Cette révolution a mis fin à la dictature et le Portugal a récupéré la liberté d’expression.
Ça été une révolution sans violence qui a terminé avec les militaires à mettre des œillets rouges dans leurs fusils. Elle est connue comme la révolution des œillets parce qu’au moment où les militaires arrivaient au centre de la capitale une dame passait avec un bouquet d’œillets et elle a commencé à les distribuer aux militaires. C’est pourquoi cette fleur est le symbole de la liberté au Portugal.






Le 5 octobre c'est la Fête de la République, instaurée en 1910, après l'assassinat du Roi.
La cérémonie principale a lieu en présence du président de la République à la Mairie de Lisbonne, où fut hissé pour la première fois le drapeau du régime républicain. Avant on vivait un régime de monarchie.

À l'école, on a fait des activités pour feter le centenaire de cette date. Le Club de Théâtre a créé la pièce "Le Roi est mort", jouée pendant le dîner de gala.



Les trois filles de la photo: de droite à gauche - Joana (la dame de compagnie de la reine); Inês (la Reine D. Amélia); Ângela (l'évêque).

Le 10 juin c'est la Fête Nationale instaurée au XIXe siècle. C’est aussi la fête de la langue portugaise, elle correspond à l’anniversaire de la mort de Camões en 1580 (le grand poète portugais).


Luís Vaz de Camões, dit « le Camoëns » est un important poète portugais, né vers 1525, mort le 10 juin 1580 à Lisbonne. Il est l’auteur de poèmes dans la tradition médiévale (redondilhas) ou pastorale, de sonnets inspirés de la Renaissance italienne, et particulièrement de l’épopée nationale des Lusiades (en 1572 mais peut-être déjà achevée en 1556).
Camoëns est considéré comme le plus grand poète du Portugal, et fait l’objet d’un véritable culte de la part du peuple portugais en général, et des gens de lettres en particulier. L’épopée des Lusiades est associée au renforcement du sentiment national portugais et a contribué à son essor. Son génie est comparable à celui de Virgile, de Dante ou de Shakespeare. Parmi ses œuvres, l’épopée des Lusiades est la plus représentative.

On vous laisse un sonnet (toujours avec l’avertissement anticipé que la traduction est une pâle image de l’original).

Amor é um fogo que arde sem se ver

Amor é um fogo que arde sem se ver,
É ferida que dói, e não se sente;
É um contentamento descontente,
É dor que desatina sem doer.

É um não querer mais que bem querer;
É um andar solitário entre a gente;
É nunca contentar-se de contente;
É um cuidar que ganha em se perder.

É querer estar preso por vontade;
É servir a quem vence, o vencedor;
É ter com quem nos mata, lealdade.

Mas como causar pode seu favor
Nos corações humanos amizade,
Se tão contrário a si é o mesmo Amor?

Amour est feu qui brûle sans se voir

Amour est feu qui brûle sans se voir;
Blessure cuisante que l’on ne sent pas;
Ravissement qui se sait pas ravir;
Folle douleur qui ne fait pas souffrir;

C’est ne plus désirer qu’un seul désir;
C’est marcher solitaire dans la foule;
Ne jamais avoir plaisir à un plaisir;
Penser qu’on gagne en se perdant;

C’est librement vouloir être captif
Et malgré vainqueur, servir qui est vaincu;
C’est rester loyal alors que l’on nous tue.

Mais comment ses faveurs font-elles naître
Entre les coeurs humains une amitié,
Si à lui-même Amour est si contraire ?

2 comentarios:

  1. OOoohhh c'est un poem trés trés jolie!!!
    j'adore la literature portuguese!!

    vive la france!!!

    Tooooooon

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  2. Ohhhh c'est un poem très très jolie!

    J'adore la literature

    Topant de cap en una i altra soca,
    avançant d'esma pel camí de l'aigua,
    se'n ve la vaca tota sola. És cega.

    D'un cop de roc llançat amb massa traça,
    el vailet va buidar-li un ull, i en l'altre
    se li ha posat un tel: la vaca és cega.

    Ve a abeurar-se a la font com ans solia,
    mes no amb el posat ferm d'altres vegades
    ni amb ses companyes, no: ve tota sola.

    Ses companyes, pels cingles, per les comes,
    pel silenci dels prats i en la ribera,
    fan dringar l'esquellot mentre pasturen
    l'herba fresca a l'atzar... Ella cauria.

    Topa de morro en l'esmolada pica
    i recula afrontada... Però torna,
    i abaixa el cap a l'aigua, i beu calmosa.

    Beu poc, sens gaire set. Després aixeca
    al cel, enorme, l'embanyada testa
    amb un gran gesto tràgic; parpelleja
    damunt les mortes nines, i se'n torna
    orfe de llum sota el sol que crema,
    vacil·lant pels camins inoblidables,
    brandant llànguidament la llarga cua.

    (Aquí va un poema de Joan Maragall en catalán.)

    À bientot

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